De plus en plus de personnes vont voir ailleurs que chez son médecin et pratiquent ostéopathie, Chiropraxie, Acupuncture et homéopathie.

Ce qui interpelle les professionnels de santé dont les médecins traditionnels.

 

Une interview du Dr Serge Rafal, médecin généraliste spécialisé dans les médecines dites "douces" (je met les guillemets d'usage, car parfois, elles sont loin d'être douce pour certaines d'entre elles (!)), pose la bonne problématique:

 

je cite:


 

 ".../...les médecines alternatives et complémentaires (Mac) ont longtemps été
enseignées en dehors du circuit officiel et qu’elles n’ont toujours pas
fait la preuve scientifique indiscutable de leur efficacité. Or la
médecine subit actuellement le diktat de la pharmacologie et des études
randomisées, alors que les Mac défendent l’individualisation des
symptômes et des traitements, ce qui bien entendu dérange.
Prenons un exemple, les antidépresseurs  : ces médicaments sont
remboursés, c’est bien, mais que deviennent les patients qui pourraient
être traités autrement  ? Ils paient quasiment tout de leur poche, en
dehors des granules homéopathiques et d’un remboursement dérisoire de
l’acupuncture.
L’obstacle économique est d’ailleurs un vrai frein à l’accès aux
médecines douces  : qui peut payer plusieurs consultations
d’acupuncture ou d’ostéopathie, qui coûtent autour de 50 à 60 euros en
moyenne  ?
La consultation de médecine générale bloquée à 22 euros ne
permet pas toujours de consacrer le temps nécessaire à une écoute
attentive du patient et une démarche différente
."

 

Est ce que le temps passé à écouter le ressenti des patients sur leurs maladies, leurs pathologies et leurs petits tracas du quotidien fait parti du temps du traitement médical menant sur la voie de la guérison ou du maintien de l'état de ce patient, ou de tenter de sauver les meubles en maintenant un semblant d'autonomie ?

Jamais la demande d'écoute de la part des patients n'ont jamais été aussi grand, et jamais le temps matériel disponible (il faut bien en vivre aussi) de la part des professions médicales traditionnelles n'a jamais été aussi court pour des raisons budgétaires et politiques...

Problême de temps d'écoute que ne rencontre pas les médecines ou les pratiques médicales ou de bien être (L'ostéopathie en France est classifié dans ce répertoire (!)) non conventionnées ne rencontre pas ... encore !

 

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